Les pièces d’un logement sont prévues pour dormir, manger, etc., mais on peut y faire d’autres activités.
L’habitat permet de répondre à de nombreux besoins
Il est impossible de se passer des besoins vitaux. Les besoins secondaires présentés dans le livre sont souvent aussi indispensables pour vivre.
Les pays ont reconnu à tous les enfants certains droits. Pour les respecter en ce qui concerne l’habitat, il faudrait que tous aient un logement.
La diversité des besoins et des envies des humains produit des habitations variées. Dans notre localité, on parle d’immeubles lorsqu’il y a plusieurs familles qui y habitent. Une habitation a des façades recouvertes de différents matériaux (bois, crépi, etc.). On n’a pas les mêmes informations en voyant un objet de loin ou de près.
Beaucoup d’élèves de notre classe habitent le quartier au-dessus de la gare.
Les toits des villas ont souvent deux pans et les immeubles ont un toit plat. La plupart des maisons du centre-ville sont en pierre.
Il y a beaucoup de villas et très peu d’immeubles. Il n’y a pas de grande tour.
L’aspect des bâtiments dépend de plusieurs caractéristiques : taille, matériaux, style d’architecture. Chez nous, beaucoup de façades sont recouvertes par du bois ou du crépi.
Beaucoup de raisons peuvent expliquer les différents aspects des bâtiments selon où on les a construits. Par exemple, cela dépend du coût du terrain.
Etudier les bâtiments au cours du temps permet de mieux comprendre leur aspect et les constructions actuelles.
La façon de vivre des êtres humains a des effets sur la construction des bâtiments, qui elle-même influence les habitations actuelles ou en projet.
L’impact est plus ou moins grand sur l’environnement et le paysage, notamment selon les matériaux et les techniques de construction employés.
Le chalet a été imaginé autrefois pour une utilisation agricole.
Il a marqué les paysages et de nos jours, beaucoup d’habitants et de touristes aiment retrouver ce style de bâtiment pour habiter.
Le style «chalet» utilisait les ressources naturelles qu’on trouvait sur place; il a demandé des techniques de construction spéciales.
En étudiant la réalisation et l’utilisation des chalets au cours du temps, on comprend mieux leur aspect ou pourquoi on continue à en construire.
La façon de vivre a changé, mais le style a plu et plaît encore ailleurs.
La plupart des élèves habitent dans les rues autour de l’école, en direction de Sion ou de la plaine. Certains habitent à Magnot et d’autres à Vétroz.
Les espaces sont emboîtés : j’habite dans la commune de Vétroz, dans le canton du Valais, en Suisse.La zone d’immeubles entoure l’école. La plupart des bâtiments anciens sont regroupés autour de l’église ou situés le long des rues perpendiculaires à la route cantonale, au pied du coteau, côté nord.
Le noyau ancien, c’est la zone qui a les plus vieux bâtiments construits : on l’appelle le [quartier], ils ont plus de 250 ans. Certains immeubles autour de l’école ont 100 ans : C’est aussi ancien.
Notre noyau ancien est de type groupé, mais autour des deux rues [Prieuré] et [Eglise], et de la rue principale, en l'occurence, de part et d'autre de la route cantonale, comme dans un village-rue.
Les nouvelles constructions ont le plus souvent été réalisées en dehors du noyau ancien, par des immeubles hauts et des villas. La zone des nouveaux immeubles et villas est beaucoup plus vaste que le noyau ancien.
Ce que la majorité aime, c’est d’avoir des bâtiments qui sont colorés.
La plupart d’entre nous trouvent que les nouvelles villas sont jolies dans le paysage.
Dans le paysage autour de l’école, les éléments naturels et artificiels sont très aménagés (terrains de football, vignes et vergers, terrain synthétique) et il y a beaucoup de constructions (bâtiments, routes, parkings).
La plupart de nos projets ont utilisé plusieurs types de bâtiments. Avec plusieurs immeubles ou des maisons contiguës, on peut loger beaucoup de personnes.
Ce qu’aimeraient les habitants dépend de qui ils sont, de ce qu’ils ont envie de faire. Pour nous enfants, ce qui est important c’est d’avoir de l’espace pour jouer. Pour d’autres, c’est d’avoir de la vue.
Il y a des avantages à réaliser des aménagements utilisés par tous (par exemple : disposer d’une grande place de jeux autour d’un immeuble). Désavantage : on doit se mettre d’accord pour l’utiliser sans déranger les autres.
Les raisons d'habiter ici ou là n'ont pas la même importance pour chacun d'entre nous.
Beaucoup d'élèves ont choisi de construire sur des espaces occupés par des prés.
La majorité considère que c'est bien d'être près des petits magasins.
Pour choisir un bon lieu d'habitation, il faut observer le territoire sur l'ensemble de la commune.
Les autorités politiques de notre commune établissent un plan d'aménagement qui doit aussi respecter les lois du canton et de la Suisse.
Notre conseil général a 30 citoyens élus: ils débattent et proposent des projets et plans d'aménagement.
Les raisons de constrtuire ici ou là sont multiples, par exemple : garder du terrain pour d'autres utilisations, payer moins cher, être près des transports.
Pour habiter, on est relié à beaucoup de réseaux (eau, télécommunication, routes, etc.) et de services (la poste, gestion des déchets, etc.). Les appareils ont souvent besoin d’être branchés à plusieurs réseaux, par des câbles, des ondes, des tuyaux.
Nos besoins d’être reliés font qu’on construit beaucoup de routes, de conduites, d’appareils, etc. qui changent l’environnement.
Notre lieu est pratique, mais l’environnement n’est pas très agréable [ou le contraire]. Cela fait débat : il convient à certains d’entre nous, mais pas à d’autres.
La filière de l’eau appartient à notre commune sauf ce qui se trouve dans les bâtiments.
On peut visiter le réservoir et la STEP. Dans les chantiers à travers notre commune, on a vu les ouvriers poser les conduites d’eau pour relier toutes les habitations.
Les réservoirs sont au sommet du coteau vétrozain et dans la plaine de Balavaud. Ainsi l’eau arrive aux habitations sans ou avec pompage (selon les besoins) (plaine de Balavaud).
Avant de consommer de l’eau, il faut d’abord la produire et la distribuer. Après la consommation, il faut la traiter pour pouvoir la rejeter dans la nature.
Pour comprendre d’où vient l’eau, il est nécessaire d’aller voir plus loin que notre commune.
Toutes les étapes de la filière sont reliées. S’il y a un problème à une étape, toute la filière peut être perturbée.
Des accidents peuvent polluer gravement des milieux naturels et parfois empêcher tout approvisionnement en eau potable pour les humains.
Si je consomme beaucoup d’eau, il faudra plus en capter, la traiter, la distribuer et la nettoyer avant de la rejeter.
Dans mon habitation, le chauffe-eau et tous les robinets sont reliés par des conduites. Les eaux usées rejoignent les égouts.
Consommer beaucoup d’eau chaude demande beaucoup d’énergie. On peut économiser beaucoup d’eau en ne vidant pas complètement le réservoir des toilettes.
J’ai besoin d’énergie dans mon logement pour me chauffer, m’éclairer, me laver, etc.
L’électricité a remplacé le feu comme source d’énergie pour de nombreux besoins.
Pour pouvoir utiliser de l’électricité, il faut beaucoup d’installations. S’il y a des rejets de polluants, c’est surtout au moment de produire l’électricité (usine thermique).
Toutes nos habitations sont reliées à la filière de l’électricité, parfois par des fils électriques souterrains.
Pour pouvoir se chauffer aux pellets, il faut de nombreuses personnes qui travaillent dans la filière.
Pour le mazout comme pour les pellets, des camions viennent approvisionner chaque bâtiment.
Les sources d’énergie peuvent être très éloignées du lieu où on la consomme.
De nos jours, il faut beaucoup d’aménagements pour produire, distribuer et consommer du bois comme énergie.
Si j’utilise plus d’énergie [mazout], il faudra en produire plus. Donc il faudra plus d’aménagements [raffineries, etc.], il y aura plus de rejets.
Isoler les bâtiments est très efficace pour diminuer l’énergie nécessaire au chauffage.
Pour économiser de l’énergie, il ne faut pas laisser les fenêtres ouvertes lorsque l’on chauffe l’habitation.
Pour s’approvisionner, il y a différents types de commerces dans lesquels on va acheter des produits. Dans notre quartier, il n’y a pas de grand centre commercial, mais surtout des petits commerces spécialisés (boucherie, boulangerie).
Selon notre enquête, on choisit un grand commerce surtout pour le prix et parce qu’il y a de tout. On va dans des petits commerces spécialisés pour la qualité de l’accueil et des produits. Les petits commerces généralistes sont en général proches ou sur le trajet habituel.
Selon notre enquête, on va plutôt à pied pour acheter dans le petit magasin.
On ne va pas en transports publics dans [tel magasin] parce qu’il n’y a pas d’arrêt de bus à proximité.
Les magasins utilisés se trouvent sur un territoire qui dépasse notre commune.
L’utilisation de la voiture est plus chère et plus polluante que d’autres moyens de transport. Par contre, c’est plus rapide et plus pratique pour transporter les achats.
Chez nous, pour aller dans un grand commerce, on peut utiliser le bus.
Nos besoins sont proches de ceux des enfants d’autrefois. Ce qui est important,
c’est d’avoir des moments pour jouer.
Certaines choses ont changé : les objets qu’on utilise, les voitures, le nombre d’activités.
Pour la musique, on pourrait rester à [localité], mais on aurait moins de choix d’instruments.
Les entraînements de basket ont lieu près de notre village. Les matches sont situés beaucoup plus loin, à [localité] ou [localité].
On cherche souvent à aller le plus vite à un endroit.
La pollution produite en se déplaçant en voiture est plus importante qu’en train et ça coûte plus cher.
Pour les mêmes trajets, on pourrait s’organiser pour aller à plusieurs dans une voiture.