Français 2009

Texte de lecture Compréhension de l'écrit Structuration 1ère partie
Structuration 2ème partie Dictée Expression écrite
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Le départ

En 2005, l'aventurier Nicolas Vanier a réalisé en traîneau et grâce à ses chiens la traversée de la Sibérie depuis le lac Baïkal jusqu'à Moscou, soit plus de 8000 kilomètres. Ce récit raconte le début de son expédition.

1   Le 2 décembre 2005, le départ de notre aventure s'effectue depuis le

     le village de Koultouk, situé sur les rives du lac Baïkal.

     Tout a été préparé minutieusement depuis des mois.

     Avec mes dix chiens et mon traîneau, nous allons parcourir plus de 8000

5   kilomètres !

    Mais le grand voyage s'annonce mal: il n'y a pas de neige...

     Nous espérions glisser, il va falloir rouler en rajoutant des roues sous le

     traîneau ! Ainsi équipé, mon attelage est peu contrôlable. Mais les chiens

     sont formidables tant ils répondent bien aux ordres. Ils ont compris de

10 que j'attends d'eux.

     Nous voilà partis ! Bien partis !

     Pourtant, je suis inquiet. Les pattes de mes fidèles compagnons

     souffrent sur ces graviers. Leurs coussinets* s'abîment et s'échauffent.

     Je tente de leur mettre des bottines prévues lorsque la neige, par très

15 grand froid, devient abrasive**. Mais le goudron déchire le tissu en

     quelques kilomètres. Cette situation ne peut pas durer longtemps, il faut

     que mes petits chiens retrouvent vite la neige.

     Au détour d'un sentier, la voilà enfin !

     Les chiens et moi, nous nous roulons dedans, nous en mangeons !

20 La couche de neige, à peine quinze centimètres, n'est pas épaisse mais

     cela devrait suffire. J'enlève les roues.

     C'est un nouveau départ, celui qui compte.

     Un vrai frisson me traverse lorsque je donne aux chiens l'ordre de

     s'élancer. Je retrouve immédiatement le plaisir de la glisse et celui de

25 conduire le traîneau.

     Le paysage est sublime. Mais vingt kilomètres plus tard, le jour baisse et

     il est temps de s'arrêter. Gardons de l'énergie pour les jours à venir. Le

     lendemain, je m'aperçois que le bonheur aura été de courte durée.

     La piste, après avoir serpenté pendant quelques kilomètres entre les

30 pins d'une forêt, rejoint la rivière. La progression n'est plus possible sur

     les rives trop peu enneigées, caillouteuses et envahies de buissons.

     Mais sur la rivière, la situation n'est guère meilleur car il n'y a pas de

     neige au-dessus de la couche de glace. Les chiens n'aiment pas ça car

     ils n'ont pas d'adhérence***. Outre le fait qu'ils se fatiguent dix fois plus,

35 la glace est dangereuse car ils manquent constamment de se blesser.

     Nous regagnons la rive et je dois remettre les roues. Les chiens et moi

     sommes démoralisés, mais il ne faut pas abandonner. Après Orlix, notre

     première étape, nous repartons anxieux: toujours pas de neige...

     La route devient de plus en plus sinueuse et cahoteuse.

40 Les chiens choisissent leur passage, mais ne peuvent éviter un gros

     caillou sur le chemin. Le traîneau le percute et le choc me propulse dans

     les airs sous les regards effarés des chiens. J'atterris lourdement sur

     Québec et Tchito, mais plus de peur que de mal !

     Tchito est terrorisé et je dois prendre le temps de le rassurer.

45 Nous continuons donc notre route et nous arrivons enfin au bord de la

     rivière gelée. J'enlève les roues et les chiens, bon gré mal gré,

     s'élancent sur la surface gelée. Heureusement, nous trouvons d'étroites

     bandes de neige le long des berges. Après la dernière zone de glace, la

     neige est enfin là.

50 - Allez les p'tits chiens !

* Les coussinets sont les parties épaisses et souples situées sous les pattes des chiens.

** Une neige très froide est abrasive, elle use les coussinets des pattes des chiens par frottement.

*** Les chiens n'ont pas d'adhérence, leurs pattes glissent sur la glace.

Compréhension de l'écrit

 

1. Coche les informations correctes.

    est une histoire d'amitié entre un homme et ses chiens de traîneau.
    est une histoire imaginaire écrite par Nicolas Vanier.
Ce texte ...   donne de précieux renseignements sur l'élevage des chiens de traîneau.
    est le récit de la première étape d'une aventure vécue.
    présente le caractère et le comportement de chacun des chiens de traîneau de Nicolas Vanier.

2. Relie

Nicolas Vanier

.

 

.

Un village

Sibérie

.

.

Une ville

Baïkal

.

.

Un explorateur

Moscou

.

.

Une région de Russie

Koultouk

.

.

Un chien

Tchito

.

.

Un lac

3. Souligne la bonne réponse.

. Quel est le principal problème de ce début d'aventure ?

a) le manque de neige

b) la fatigue des chiens

c) le grand froid

. Qu'est-ce qui provoque un frisson chez Nicolas Vanier (l.23) ?

a) le froid glacial

b) la peur

c) l'excitation du départ

4. Numérote les informations dans l'ordre où elles apparaissent dans le texte.

2   Les chiens se roulent dans la neige.
     
5   Les chiens s'élancent sur la surface gelée.
     
1   Les chiens ont compris ce que Nicolas Vanier attend d'eux.
     
3   Les chiens s'arrêtent pour la nuit.
     
4   Les chiens sont démoralisés.

5. Écris comme dans l'exemple, les groupes nominaux ou groupes prépositionnels désignés par les pronoms mis en évidence.

Exemple : l. 12 Pourtant, je suis inquiet. Nicolas Vanier
l. 9-10 Ils ont compris ce que j'attends d'eux. des chiens
l. 18 Au détour d'un sentier, la voilà enfin. la neige
l. 19 Les chiens et moi, nous en mangeons. Nicolas Vanier et ses chiens
l. 41 Le traîneau le percute. un gros caillou
l. 41-42 Le choc me propulse dans les airs. Nicolas Vanier
l. 44 Je dois prendre le temps de le rassurer. Tchito

6. Nicolas Vanier met des bottines à ses chiens.

Pourquoi cette mesure n'est-elle pas efficace ?

Le goudron déchire le tissu en quelques kilomètres. (A l'appréciation de l'enseignant-e.)

7. « Après la dernière zone de glace, la neige est enfin là.» (l. 48-49)

Pourquoi l'aventurier et ses chiens sont-ils soulagés de retrouver la neige ?

La progression devient plus facile. ou Ils retrouvent le plaisir de la glisse. (A l'appréciation de l'enseignant-e.)

8. Remplace les mots soulignés par un groupe de mots de sens proche.

Choisis parmi les propositions suivantes :

tout de suite, de toutes mes forces, de tout mon poids, par chance, de temps en temps, tout le temps, depuis longtemps, avec soin.

. Tout a été préparé minutieusement.

Tout a été préparé avec soin.

. Je retrouve immédiatement le plaisir de la glisse.

Je retrouve tout de suite le plaisir de la glisse.

. Les chiens manquent constamment de se blesser.

Les chiens manquent tout le temps de se blesser.

. J'atterris lourdement sur Québec.

J'atterris de tout mon poids sur Québec.

. Heureusement, nous trouvons d'étroites bandes de neige.

Par chance , nous trouvons d'étroites bandes de neige.

9. Écris 2 raisons pour lesquelles les chiens n'aiment pas courir sur la glace (l.32 à 38).

a) Ils se fatiguent dix fois plus. ou Ils n'ont pas d'adhérence.

b) Ils manquent constamment de se blesser.

(A l'appréciation de l'enseignant-e.)

10. Complète les tableaux A et B à l'aide des étiquettes proposées ci-dessous.

Lignes 39 à 44   Des bottines pour les chiens.   Lignes 29 à 38
         
  Deuxième tentative sur la glace   Le plaisir de la glisse  

 

Tableau A   Tableau B
Lignes 45 à 50 Deuxième tentative sur la glace   Lignes 22 à 28 Le plaisir de la glisse
Lignes 1 à 10 Le traîneau à roues   Lignes 39 à 44 L'accident
Lignes 29 à 38 Premier essai sur la glace   Lignes 11 à 21 Des bottines pour les chiens

11. Trace une croix dans la bonne case.

  Vrai   Faux   Le texte ne le dit pas.
Nicolas Vanier a douze chiens.     X    
Québec est le chien le plus âgé.         X
La première étape se termine à Orlix. X        
Les chiens peuvent courir pendant 2 heures sans s'arrêter.         X
La rivière est recouverte de glace. X        

12. Lis le résumé du texte et biffe les 3 erreurs qui s'y trouvent.

En 2005, Nicolas Vanier a traversé la Sibérie avec ses chiens de traîneau et sa famille. Malheureusement, l'expédition a été perturbée par le manque de neige. L'aventurier a dû adapter son traîneau pour avancer sur le goudron, sur la neige, sur l'eau, sur les cailloux et sur la glace. Malgré un accident sans gravité, l'aventure a pu continuer, car ni les chiens, ni l'homme, ni le traîneau n'ont été blessés.

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Structuration 1ère partie (30 minutes)

 

1. Dictée : « Le savais-tu ? » (Texte lu par le maître ou la maîtresse)

Le husky de Sibérie a une épaisse fourrure qui le protège contre le froid glacial et les vents violents.

Il a besoin de grands espaces pour courir et chasser.

C'est un compagnon très sociable qui aime la présence des enfants.

Ces chiens vivent en meute: ils détestent la solitude.

2. Utilise les adjectifs soulignés dans la partie A pour compléter les groupes nominaux de la partie B.

A   B

un long voyage

la rivière gelée

des bêtes intelligentes

des animaux capricieux

un beau paysage

un vieux chien

un itinéraire précis

les premiers kilomètres

 

de expéditions

des lacs

un animal

une meute

de vallées

une chienne

des cartes 

la étape

3. Remplace l'adjectif souligné par un adjectif de sens contraire.

Nicolas Vanier est inquiet.

Nicolas Vanier est confiant ou rassuré ou tranquille ou serein.

La couche de glace est épaisse.

La couche de glace est fine ou mince .

Nous trouvons d'étroites bandes de neige.

Nous trouvons de larges bandes de neige.

Après la dernière zone de glace, la situation est meilleure.

Après la dernière zone de glace, la situation est pire .

(A l'appréciation de l'enseignant-e. L'orthographe lexicale doit être respectée, mais ne pas pénaliser les erreurs d'accords.)

4. Ecris un adjectif de sens proche de celui qui est souligné.

Nicolas Vanier et ses chiens ont développé une grande complicité.

La confiance qu'ils s'accordent est réciproque et les aide lors des moments difficiles.

Tchito est un chien peureux, mais Taguich est encore plus craintif ou timide .

Churchill est efficace pour tirer le traîneau, mais Yukon est tout aussi actif .

Gao est un chien sérieux, tout comme Abache, lui aussi très appliqué ou consciencieux .

Les yeux de Churchill sont très attendrissants, ceux d'Abache sont aussi touchants .

5. Ecris un nom de la même famille que les mots soulignés dans le texte ci-dessous.

« Après avoir serpenté entre les pins, la piste rejoint les rives enneigées et caillouteuses de la rivière. La couche de glace n'est pas très épaisse et la progression devient dangereuse

Exemple : dangereuse -> le danger
  serpenté -> le serpent ou le serpentin
  enneigées -> la neige ou l'enneigement
  caillouteuses -> le caillou ou la caillasse
  épaisse -> l'épaisseur

6. Ecris, comme dans l'exemple, un adjectif de la même famille que les verbes soulignés.

Exemple :

Je contrôle avec peine l'attelage.

L'attelage est peu contrôlable.

Les chiens comprennent ce que j'attends d'eux.

Mes ordres sont facilement compréhensibles .

Nicolas Vanier a réalisé son rêve.

Certains ne pensaient pas que cette traversée était réalisable .

Français structuration 2ème partie

 

7. Classe ces phrases dans le tableau ci-dessous. N'écris que les lettres.

a) Avez-vous suivi l'aventure de Nicolas Vanier ?

b) Pourquoi les chiens n'avancent plus ?

c) Est-ce qu'ils parviendront à avancer sur la glace ?

d) Churchill est le chien le plus âgé ?

e) Vont-ils passer la nuit à la belle étoile ?

f) Quel est le meilleur copain de Yukon ?

Le type interrogatif est marqué par :
l'intonation seule traduite par ? « est-ce que » un mot interrogatif l'inversion du pronom sujet
d) c) b) f) a) e)

8. Ecris la phrase d) de l'exercice 7 en posant la question d'une autre manière.

Est-ce que Churchill est le chien le plus âgé ? ou Churchill est-il le chien le plus âgé ?

9. Transformela phrase c) de l'exercice 7 en phrase de type déclaratif.

Ils parviendront à avancer sur la glace.

10. Encadre les groupes compléments de phrase.

Le 2 décembre 2005, l'aventure commence.

Tout a été préparé depuis des mois.

Ils vont parcourir 8000 kilomètres à travers la Sibérie.

Malheureusement, ce grand voyage s'annonce mal.

 

11. Réponds aux questions en utilisant une phrase à la forme négative.

La rivière gelée est-elle dangereuse ?

Non, la rivière gelée n'est pas dangereuse.

Y a-t-il assez de neige ?

Non, il n'y a pas assez de neige.

Est-ce que Kurvik s'arrête souvent ?

Non, Kurvik ne s'arrête pas souvent ou jamais.

 

12. Complète les phrases en écrivant les groupes verbaux correspondant aux étiquettes.

est un aventurier   est en Sibérie   est inquiet   pense à ses amis
             
  donne des ordres aux chiens     attelle ses chiens

 

  Vê + Adj  

Nicolas Vanier est inquiet.

  V + GN  

Nicolas Vanier attelle ses chiens.

  V + GPrép  

Nicolas Vanier pense à ses amis.

  Vê + GPrép  

Nicolas Vanier est en Sibérie.

 

13. Encadre les compléments de verbe.

Avant de s'élancer, chaque matin, Nicolas Vanier prépare son attelage.

Chaque chien reçoit un bon quartier de viande.

Lorsqu'ils s'arrêtent, l'homme et les chiens font une pause.

Les chiens creusent un trou en cas de vent trop fort.

Parfois, entre les arbres, ils aperçoivent des rennes sauvages.

On entend les hurlements d'un loup dans la nuit sibérienne.

 

14. Complète chaque phrase en écrivant un groupe nominal sujet correspondant à l'étiquette. Choisis parmi les propositions ci-dessous.

Le grand fleuve gelé   Les petits chiens de traîneau   Kurvik
         
  Le chien de Nicolas Vanier   Le voyage   Le chien blanc
  Le lac Baïkal   Le gourmand Tchito

 

N propre Kurvik a un pelage blanc et noir.

 

D + N Le voyage s'annonce mal.

 

D + N + Adj Le chien blanc a toujours faim.

 

D + Adj + N + Adj Le grand fleuve gelé est recouvert de glace.

 

D + N + GPrép Le chien de Nicolas Vanier tire le traîneau.

 

D + Adj + N + GPrép Les petits chiens de traîneau sont prêts à partir.

 

15. Ecris les verbes aux temps indiqués.

Au début de son voyage, Nicolas Vanier (espérer, imparfait) espérait parcourir 100 kilomètres par jour.

Après quelques jours, il (changer, passé composé) a changé d'itinéraire, car il (savoir, imparfait) savait que la progression (être, imparfait) n' était plus possible près de la rivière gelée.

Les chiens (vouloir, imparfait) ne voulaient plus avancer.

A son arrivée, une foule immense (venir, passé composé) est venue pour l'accueillir.

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Communication - Expression écrite (50 minutes)

La réponse au courrier des lecteurs

 

Dans la rubrique « courrier des lecteurs », Louis a fait paraître l'article ci-dessous :

Bonjour à tous,

Je m'appelle Louis, je suis un élève de 4P de Fully et je m'adresse au courrier des lecteurs car j'ai un problème. Mon papa a des amis qui vivent à Berne et qui ont un fils de mon âge. Mes parents souhaitent que je passe deux semaines de vacances chez eux cet été. Ils pensent qu'ainsi je ferai des progrès en allemand. Moi, je n'ai pas du tout envie d'aller vivre chez des gens que je connais à peine. Je préférerais aller au chalet comme l'été dernier.

Qu'en penses-tu ? Donne-moi ton avis.

Louis

Réponds à Louis en composant un texte de 15 à 20 lignes.

Avant d'écrire ton texte, lis les critères d'évaluation.

  Points Points obtenus
Je donne clairement mon opinion en utilisant des expressions comme selon moi, personnellement, à mon avis, je pense, je trouve, ... 2  
Je défends mon opinion à l'aide d'au moins 3 arguments. 3  
J'organise mes arguments avec des expressions comme tout d'abord, premièrement, ensuite, d'une part, d'autre part, surtout, enfin, en dernier lieu, ... 2  
Je termine mon texte par une conclusion qui commence par une expression telle que en conclusion, pour conclure, c'est pourquoi, ... 2  

Je sépare ma lettre en paragraphes.

2  

Je soigne l'orthographe.

0 à 3 fautes : 3 points

4 à 8 fautes : 2 points

9 à 15 fautes : 1 point

Plus de 15 fautes : 0 point

3  
J'écris des phrases grammaticalement correctes. 3  
J'écris lisiblement et je soigne la présentation de mon travail. 1  
Je rédige un texte qui est intéressant à lire. 7  
  25  

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